La qualité de vie au travail, désormais QVCT, qualité de vie et des conditions de travail  fait, depuis 20 ans, l’objet d’une semaine spéciale. Cette année, la semaine de la QVCT sera célébrée au niveau national du 19 au 23 juin 2023.

Comme le relève l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail (ANACT) [i] , la QVCT relève d’une multitude de facteurs résumés en 6 points clés :

les relations – le travail – la santé – les compétences – l’égalité – le management.

L’analyse de l’ensemble de ces facteurs permet de faire un lien immédiat entre les points clés de la qualité de vie au travail et les attributions des élus CSE.

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Les attributions des élus CSE et la QVCT

La mission principale du comité social et économique est d’améliorer le quotidien des salariés dans l’entreprise.

Dans le cadre de leurs missions, les élus CSE doivent « promouvoir la santé, la sécurité etl’amélioration des conditions de travail » article L2312-5 du Code du Travail.[ii]

Généralement, cela se traduit par des actions CSE de deux natures : économique et sociale.

La mission économique du CSE : la QVCT en résolutions concrètes.

 Veiller à l’expression directe et collective des salariés.

Quelle que soit la taille des entreprises, la mission première du CSE est de représenter les salariés auprès de la Direction, et de se faire leur porte-parole.

Les élus CSE rapportent à l’employeur les réclamations des salariés, que ce soit des réclamations individuelles ou collectives.

En parallèle, l’expression directe des salariés est prévue dans le Code du Travail (articles L2281-1 et suivants ), et permet d’organiser un temps dédié propice à des échanges, sans langue de bois, entre les managers et leurs collaborateurs.

L’expression individuelle des salariés dans l’entreprise fait généralement l’objet d’un accord d’entreprise.

 

 La santé, la sécurité et les conditions de travail : QVCT contrôle et actions CSE sur le terrain.

Les thèmes de santé, sécurité et conditions de travail relèvent de l’ADN du CSE et sont pleinement du ressort des élus. Acteurs majeurs sur ces problématiques, les élus CSE sont :

  • gardiens des bonnes conditions de travail : diagnostiquer, investiguer, faire des rapports sur les conditions de travail;
  • force de proposition pour améliorer les conditions existantes;
  • acteurs au premier plan : avec la mise en place ou la négociation d’actions clés dans le cadre des activités sociales et culturelles, par exemple (ateliers de formation, d’information, session de sport en entreprise …).

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, les attributions des élus CSE leur permettent d’aller encore plus loin. L’employeur a le devoir de les informer des orientations stratégiques de l’entreprise.

Donner un avis sur la gestion de l’entreprise.

Le Code du Travail prévoit que « les décisions de l’employeurs sont précédées de la consultation du comité économique et social » art L2312-14[iii].

Les élus du comité social et économique sont consultés par l’employeur sur 3 sujets principaux :

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les orientations stratégiques de l’entreprise, sa situation économique et financière, et sa politique sociale.

Chacun de ces sujets fait l’objet d’informations, d’échanges, de discussions. Lors des débats, le rôle des élus CSE est de faire valoir et de défendre l’intérêt des salariés.

La capacité et le courage de négociation des élus CSE seront primordiaux pour œuvrer en faveur de l’amélioration de l’organisation et des conditions de travail en entreprise.

C’est aux représentants du personnel de faire état de l’impact des différents projets de l’entreprise, sur les conditions de travail et la QVT des employés. Les élus CSE ne sont pas simplement là pour valider ou invalider les résultats qui leur sont présentés : ils peuvent et doivent être force de proposition.

Ils doivent débattre avec force arguments, et faire valoir l’intérêt de tous les salariés. Représentants et porte-parole des salariés, leur rôle est  d’assurer le lien entre les employés et la Direction, les réalités du terrain et les éventuelles grandes théories en amont.

Un dialogue intense entre les instances représentatives du personnel de la même entreprise multiplie les chances de succès des négociations et des résultats durables au bénéfice des salariés.

La capacité et le courage de négociation des élus CSE seront primordiaux pour œuvrer en faveur de l’amélioration de l’organisation et des conditions de travail en entreprise.  En présence de délégués syndicaux dans la société, un dialogue permanent et constructif entre les instances représentatives (CSE et syndicats) assure un meilleur impact auprès de l’employeur, et des résultats durables pour les salariés

La mission sociale du CSE : QVCT les actions en faveur du bien-être général et de la cohésion

Le CSE assure la gestion exclusive des activités sociales et culturelles dans les entreprises à partir de 50 salariés. L’instance dispose, pour ce faire, d’un budget dédié. Le montant de ce budget est déterminé soit dans le cadre d’un accord de branche ou d’entreprise, et/ou après négociations avec l’employeur.

Dans l’exercice de leur mandat au quotidien, les élus CSE mettent en place diverses actions relevant des activités sociales et culturelles.  À titre individuel, celles qui profitent directement et uniquement à chaque individu, ou à titre collectif, dans l’optique de créer du lien entre les salariés.

Les actions individuelles

Les actions dites ici individuelles, sont celles qui profiteront aux salariés à titre personnel. Parmi les actions les plus courantes, il y a notamment : les distributions de chèques (vacances, cadeaux, remboursements loisirs). On peut également citer les propositions de tarifs préférentiels pour les loisirs, pour les vacances et pour toute autre activité.

Ces actions, du ressort du CSE, ont un impact direct sur la trésorerie des salariés. Elles contribuent à leur donner un coup de pouce en matière de pouvoir d’achat. Le montant de ce coup de pouce financier varie d’une entreprise à l’autre, selon les capacités budgétaires et les choix des élus CSE quant à leur politique sociale et culturelle.

L’intérêt pour la QVCT ?

Les actions du CSE en faveur du pouvoir d’achat des salariés contribuent à leur envoyer un message de reconnaissance. Il s’agit d’attentions susceptibles qui renforcent l’attachement du salarié à son entreprise. Le sentiment d’être considéré et de bénéficier d’avantages de valeur, peut permettre de se sentir apprécié à sa juste valeur.

Attention toutefois à l’effet pervers : trop modestes, ces « avantages » ne sont plus véritablement perçus comme tels. Ils peuvent même, au contraire, renforcer un sentiment de manque de considération et de mal-être au sein de l’organisation.

Les actions collectives, pour plus de cohésion.

Les actions collectives relèvent d’une stratégie plus élaborée. Elles sont généralement mises en place par des élus CSE qui ont de leur mandat une véritable vision à long terme.

Leur objectif : créer du lien entre les salariés.

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Les élus CSE mettront alors en place une série d’actions qui permettent aux salariés de se retrouver, d’échanger, de partager de véritables moments de convivialité ensemble.

Parmi ces actions, il y aura, par exemple :

  • la mise en place d’ateliers dans les murs de l’entreprise : sport, chorale, méditation, activités manuelles ou intellectuelles (club de lecture, jeux de société) ;
  • des moments de partage : des apéritifs, des goûters … des moments dont on profite ensemble, le temps d’un quart d’heure de pause (ou plus)
  • l’organisation de sorties et de voyages de groupes (les voyages de groupes Le Bonheur en Boîte)

Plus onéreuses, on pourrait penser que les actions voyages sont réservées aux salariés de grandes entreprises dont les CSE sont dotés de budgets importants.

Dans les faits, le constat est différent : les petites entreprises ne sont pas reste ! En effet, les élus CSE font preuve d’inventivité et s’adaptent : « nous n’avons pas les moyens, en général nous partons une fois tous les 2 ans, le temps de mettre de l’argent de côté et de proposer des subventions intéressantes aux salariés ».

 

Les voyages qui sont alors très attendus, et qui offrent l’occasion aux salariés de partager un moment d’exception en dehors des murs de l’entreprise, dans un cadre neuf qu’ils sont invités à découvrir ensemble.

« Je n’aurais jamais eu d’autres occasions de découvrir ces contrées lointaines sans mon CSE », m’avouait un salarié (mon conseiller bancaire, en l’occurrence.).

Une telle assertion révèle la place de choix que peut occuper le CSE dans la vie d’un salarié dans l’entreprise.

 

La QVCT en ligne de mire, systématiquement

Les actions collectives contribuent efficacement à la QVCT. Lors des moments de convivialité, de partage et de découverte, généralement, les barrières tombent. L’information est plus spontanée, l’atmosphère plus détendue et les messages, sans enjeu particulier, passent naturellement.

Ce qui est intéressant, c’est que même après ces moments, il reste comme des marques du temps passé ensemble. Une fois revenues sur le lieu de travail, certaines barrières cèdent la place à un rapport de confiance.

Les moments de convivialité peuvent permettre la naissance ou la consolidation d’un lien durable, et c’est dans cette optique qu’il convient de les organiser.

 

Importance et enjeux de la QVCT

Objectif premier : assurer la performance de l’entreprise afin de pérenniser son activité et les emplois qu’elle procure.

Dès lors qu’il est question de bien-être en entreprise, l’on observe beaucoup de crispation.

« il n’est pas du ressort de l’entreprise d’assurer le bien-être des salariés »,

«le bonheur n’a pas sa place en entreprise »,

« l’employeur n’est pas un philantrope ! ».

La réponse à toutes ces assertions est très bien résumée par un proverbe : « qui veut aller loin, ménage sa monture ».

Pourquoi prendrait-on moins soin de ses employés que de sa voiture ou de son vélo ?

Certes, l’ubérisation de la société laisse à penser que les personnes sont interchangeables. On est plus face à une fonction qu’à une personne, car ces personnes sont interchangeables.

Cette logique prévaut difficilement dans les entreprises à taille humaine, et l’on peut s’attendre à ce que la vague de grande démission vienne rebattre les cartes et remettre l’humain (enfin) , à sa juste place.

Un salarié bien dans sa peau et dans sa tête, travaille plus efficacement.

L’épanouissement et le développement personnel des salariés sont autant de gages de réussite personnelle et de performance collective. Un salarié qui se sent bien rayonnera dans la qualité de son travail, rayonnera auprès de ses collègues, et rayonnera auprès de ses clients qui sont avant tout les clients de l’entreprise.

C’est ce sentiment de bien-être dans cette entreprise-là, avec ces collègues-là, qui favorisera une forme d’attachement du salarié et le fidélisera.

C’est la raison pour laquelle la mission de QVCT telle que dévolue au CSE mérite de mobiliser les moyens financiers et humains et que l’employeur doit absolument jouer un rôle de facilitateur.

La qualité de vie au travail a un impact majeur sur le rayonnement de l’entreprise dans sa globalité.

Assistance Le Bonheur en Boîte : des séjours de groupe pour renforcer les liens.

Le Bonheur en Boîte aide les élus CSE dans l’organisation de voyages de groupes qui sont autant d’occasions de consolider les liens entre les salariés.

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Les liens utiles

[i] ANACT : agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail lire

[ii] Code du Travail article L2312-5 : lire

[iii] Code du Travail art L2312-14 lire

Guide QVT 2019 : lire

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